Vous avez aimé vous injecter un nouveau rappel vaccinal pour tomber le masque en extérieur, consommer debout, retourner en "boite", ... ; avec le « crédit social » vous allez adorer gagner des points selon votre niveau de vertu pour les autorités.
Avec le "crédit social", la Chine classe les "bons" et les "mauvais" citoyens.
En Chine, les autorités utilisent la reconnaissance faciale à grande échelle et la combinent à un système de notation. C’est le système du "crédit social"...
2 Commentaires:
Le scandale de l’euro numérique (1 et 2).
L’assèchement de l’argent liquide.
Des points sont accordés aux citoyens "modèles", qui bénéficient d’avantages dans les services publics, tandis que les mauvais élèves, auteurs d’incivilités ou de critiques à l’encontre du régime, se voient privés de certains droits et inscrits sur une liste noire. (Reportage de France 2, Arnauld Miguet et Gaël Caron).
"Il y a une réelle possibilité d'abus de pouvoir des gouvernements".
Comme un virus, l'idéologie du tout sécuritaire se répand à la mesure d'une révolution numérique à la puissance exponentielle. Va-t-elle transformer notre monde en une planète habitée par 7 milliards de suspects? Quel niveau de surveillance nos libertés individuelles peuvent-elles endurer?
Interview de Martin Drago, juriste à la Quadrature du Net, et de Bénédicte Jeannerod, directrice France de Human Rights Watch.
Site de la Quadrature du Net : https://www.laquadrature.net/
Site de Human Rights Watch : https://www.hrw.org/fr
Interview réalisée par Gregory Vieau : https://gregoryvieau.com/
Abonnez-vous à la chaîne ARTE https://www.youtube.com/channel/UCwI-JbGNsojunnHbFAc0M4Q
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L’euro numérique est une “Monnaie Numérique Banque Centrale”. Autrement dit, c’est une “cryptomonnaie” développée par une Banque Centrale. Mais, l’euro-numérique n’a ni le même fonctionnement ni les mêmes objectifs que les cryptomonnaies.
Les cryptomonnaies ont été inventées avec un objectif simple: fournir un moyen de paiement électronique aussi décentralisé que le liquide.
Pourquoi leurs créateurs tenaient-ils absolument à disposer d’un moyen de paiement décentralisé ? Pour une raison fondamentale: c’était le seul moyen de vous protéger d’un gouvernement qui voudrait s’en prendre à vous.
Imaginons que vous décidiez d’acheter une télévision par carte bleue pour 200 euros.
Ce paiement par carte bleue fonctionne de manière centralisée : vous passez par votre banque, c’est elle qui s’assure de payer le vendeur.
Ce fonctionnement est très pratique… Jusqu’au jour où vous êtes devenu gênant pour votre gouvernement. Ce jour là, rien ne l’empêche d’aller voir la banque et lui dire: “A partir de maintenant, tu bloques le compte de cette personne !”.
Votre compte en banque bloqué, vous ne pouvez plus percevoir votre salaire, plus rien payer, plus retirer de liquide… Bref, plus vivre ! C’est ce qui est arrivé à ceux qui ont manifesté contre la politique sanitaire au Canada (1)…
Des camionneurs avaient protesté contre la vaccination obligatoire en formant un “convoi de la liberté”. En réaction, le gouvernement Canadien avait bloqué leur compte en banque, mais aussi celui de ceux qui les avaient soutenus financièrement !
En France, des personnes se sont vues refuser l’accès à leur compte bancaire pour avoir eu le seul tort d’avoir un nom d’origine russe (2) !
Les cryptomonnaies ont été pensées comme une solution contre ces dérives. Leur fonctionnement est dit “décentralisé” car elles ne reposent pas sur un seul intermédiaire qui vient valider les paiements. Avec une cryptomonnaie, vous payez “directement” le vendeur : Ou, pour être plus exact, ce n’est pas une banque, mais un réseau informatique qui vient valider la transaction. Et ça change tout !
Cela signifie que maintenant, aucun gouvernement ne peut aller voir votre banque et vous empêcher de payer ! Ce fonctionnement décentralisé est un formidable rempart pour les libertés :
C’est cette capacité à contourner la censure gouvernementale qui en fait un moyen de paiement si apprécié par la population dans certaines dictatures africaines… Et qui explique que des pays comme la Chine y soient si hostiles !
Aucun gouvernement ne peut empêcher quelqu’un de payer en cryptomonnaies (sauf à couper Internet pour tout le pays…).
Mais la Chine et l’Inde (3) découragent au maximum leur utilisation en interdisant leur minage (le processus de validation informatique des transactions).
L’Euro Numérique n’a de crypto-monnaies que le nom.
Son fonctionnement n’est pas décentralisé (4) : au lieu de protéger des dérives du gouvernement, il les encourage.
La CNIL (Commission nationale informatique et libertés) s’alerte du “risque de traçage des achats effectués et pour la vie privée” que représente l’euro numérique.
Il permettrait en effet au gouvernement de directement vous surveiller tous vos achats, et les dérives sont faciles à imaginer : “Vous avez acheté des sucreries alors que vous avez du cholestérol ? Dans ce cas on va vous bloquer les versements de la sécu”.
Pour l’instant les autorités jurent que cet euro numérique ne viendra pas remplacer les cryptomonnaies… On ne demande qu’à les croire…
Mais alors pourquoi vos impôts servent-ils à financer un projet dont personne ne veut ? (vous avez déjà entendu quelqu’un vous dire qu’il attendait avec impatience l’euro-numérique vous ?)
Je crois pour ma part que l’objectif caché de l’euro numérique est bel et bien de remplacer les cryptomonnaies… mais de le faire progressivement... (lire la suite dans le commentaire #2)
Cela signifie que, si elle le souhaite, la BCE dispose de tous les outils juridiques pour imposer son Euro Numérique à toutes les transactions en ligne.
Mais imposer brutalement son Euro numérique créerait un scandale. Alors, plutôt que d’interdire toutes les cryptomonnaies, elle a choisi de les écarter progressivement.
D’abord elle s’est attaqué aux acteurs de l’écosystème des cryptomonnaies en les submergeant de réglementations (5). Elle a ensuite mis en œuvre des campagnes de dénigrement des cryptomonnaies : Pour Christine Lagarde, qui dirige la BCE, elles seraient une “menace” et ne “serviraient à rien”.
Et elle s’apprête maintenant à faire voter une loi qui interdirait l’usage des “stablecoins”, les cryptomonnaies qui ressemblent le plus à son fameux euro numérique.
Comment ne pas imaginer que la prochaine étape consistera à imposer son Euro-numérique pour toutes les transactions sur la blockchain ? Puis un jour pour toutes les transactions numériques ?
L’Europe s’inspire de la Chine
Face à l’émergence des cryptomonnaies, l’Union Européenne avait le choix entre deux modèles : Les Etats-Unis ou la Chine.
Même si tout est loin d’y être parfait, aux Etats-Unis, les cryptomonnaies sont vues comme des innovations révolutionnaires. Le pays est conscient des opportunités économiques qu’elles représentent pour lui. Pour ces raisons, ils ont décidé de d’abord laisser l’écosystème se développer.
Puis, une fois qu’il sera suffisamment mature, ils le réglementeront pour protéger le grand public.
En Chine, le parti communiste voit d’abord les cryptomonnaies comme une menace pour son pouvoir. Il est conscient que ces nouveaux moyens de paiement portent un message de liberté.
C’est pour cela que le pouvoir en place a d’abord cherché à tout contrôler dès le départ, pour ne pas voir son pouvoir ébranlé.
Face à ces deux modèles, force est de constater que l’Europe s’est davantage inspirée de la Chine que des Etats-Unis. Elle a embrassé sa peur des crytomonnaies, et avec elles, de la liberté.
Amicalement,
Sources :
[1] https://www.rtbf.be/article/le-gouvernement-canadien-a-bien-gele-des-comptes-bancaires-lies-aux-blocages-du-convoi-dit-de-la-liberte-10938125
[2] https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/comptes-bancaires-bloques-des-russes-vivant-en-france-deposent-plainte-pour-discrimination-f15dcc46-249e-11ed-b87a-5a37cb5b8d3c#:~
[3] https://journalducoin.com/bitcoin/chine-interdit-bitcoin-mais-laisse-faire-magouilles-immobilieres/
[4] La BCE reconnait elle-même qu’il fonctionnera avec les banques commerciales :
https://www.capital.fr/crypto/comment-leuro-numerique-pourrait-tuer-certaines-cryptomonnaies-18857
[5] https://journalducoin.com/defi/europe-donnees-cryptos-off-chain/
[6] https://www.usine-digitale.fr/article/les-cryptomonnaies-ne-valent-rien-selon-christine-lagarde.N2007292
[7] https://journalducoin.com/defi/loi-mica-bitcoin-europe-interdire-stablecoins/
Depuis les années 1980, une série d’inventions a commencé à concurrencer l’argent liquide, avec une brusque accélération ces toutes dernières années : il y a d’abord eu la carte à puce, les terminaux de paiement… puis le sans-contact et les applications comme lydia ou twint, où l’on paye avec son téléphone. Toutes ces inventions ont peu à peu ringardisé l’argent liquide.
L’argent dématérialisé est une évidence si l’on doit payer quelque chose sur internet. Mais dans la vraie vie ? Désormais, lorsque je fais mon marché, je vois de plus en plus de gens sortir leur téléphone et scanner un QR code pour régler 10 euros de légumes.
C’est beau de vivre au XXIè siècle… mais vivre au XXIè siècle consiste-t-il à être irrémédiablement dépendant d’un smartphone pour régler ses factures ; payer son boulanger ; justifier de son « statut vaccinal » (le pass sanitaire/vaccinal de sinistre mémoire, en sommeil actuellement – mais pour combien de temps ?) ;
Et très bientôt justifier de son identité comme cela a été annoncé en mai dernier par le gouvernement[1].
D’outil de communication, le smartphone est devenu notre vie sociale, notre « pass » pour la santé, pour prendre le train... notre porte-monnaie… et bientôt notre vie tout court.
Je suis étonné que posséder un smartphone et l’avoir sur soi en permanence ne soit pas devenu obligatoire, comme le fait d’avoir sur soi sa pièce d’identité. C’est une question de temps, sans doute. Car la dématérialisation de l’argent et la question de l’identité sont étroitement liées, à dessein.
Rendez-vous ici pour lire la suite et voir les sources: https://click.mail1.alternatif-bien-etre.info/?qs=42d0bd17b3f518ed96c13725fc6ca0880475d890a202f0e67cc9e5f4f4f5d0225fceefe759fcd902848ab0adb375edc5386cf9ff671255f35248f7c2d03d3562