«Il a fallu 1.300 chênes pour la charpente soit 2.000 à 2.600 m3 ! Il est impossible qu’une telle masse de bois très dur de plus de 800 ans, des poutres de 40/40 de côté brûlent en 1 heure, sans produit additionné.»

BFMTV présente une grande enquête sur les causes de cette catastrophe à l’échelle planétaire. Qu’est-ce qui a pu causer le départ de feu? Cet incendie est-il la conséquence d’une série de négligences? Comment expliquer que 30 minutes aient été perdues avant l’appel aux pompiers? Le personnel de sécurité était-il assez compétent?
Cette enquête originale décrypte les causes d’une tragédie qui a bouleversé le monde, enrichie par des témoignages et des documents exceptionnels jamais dévoilés au public.
16 avril 2019: Une enquête pour "destruction involontaire par incendie" a été ouverte par le parquet de Paris. Alors que les dégâts sont importants, la piste d’un départ de feu accidentel depuis le chantier en cours sur le toit de la cathédrale est privilégiée. La piste criminelle est écartée dés le départ... (Vidéo durée 2:10)
L'enquête se poursuit, trente témoins entendus. (Vidéo durée 0:57).
Alors que l'incendie faisait encore rage, l'enquête, qui a commencé s'oriente vers "la piste accidentelle", a précisé le procureur de Paris, Rémy Heitz. Une trentaine de témoins - des ouvriers présents lundi et des employés chargés de la sécurité de l'édifice - ont déjà été entendus et d'autres le seront ensuite.
Accident ? vraiment ? Extrait du JT de 20h + témoignages sur twitter...
Le dessinateur des pompiers découvre un 2ème départ de feu.... (Extrait vidéo départ 1:52 / 7:19).
16 mars2022: L’incendie n’était pas un acte volontaire, conclut l’enquête. « C'est un verdict qui était attendu par de nombreux fidèles et habitants de la capitale. Selon les informations de nos confrères du Parisien, l'incendie qui a ravagé l'édifice de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019, n'était pas criminel, ont conclu les enquêteurs de la brigade criminelle de la PJ de Paris.
Après un travail de longue haleine et deux années d'investigation pour reconstituer le déroulement du sinistre, les experts estiment qu'il n'a pas été causé par un acte volontaire. »
Ex-architecte en chef de Notre-Dame-De-Paris : "ça me stupéfie beaucoup..."
«L'incendie n'a pas pu partir d'un court circuit, d'un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant.»